Entretien, dépannage et produits pour la piscine
Nos conseils pour un bon entretien
En Priorité : mesurer le TAC.
Le TAC, ou encore Titre Alcalimétrique Complet est une mesure permettant d’indiquer la quantité de sels minéraux présents dans l’eau de votre bassin. Il représente donc l’alcalinité de votre eau, soit sa teneur en bicarbonate et carbonates.
Il faut le mesurer afin qu’il détermine le pouvoir tampon de l’eau, c’est-à-dire sa capacité à dissoudre une certaine quantité d’acide ou de base sans faire varier trop fortement le pH.
Il influe donc directement sur la stabilité de l’eau en permettant de limiter les fluctuations du pH. Une eau comportant un bon niveau de TAC aura donc un pH relativement constant.
Trop bas. Vous aurez un pH très instable. Ce dernier variera donc à la moindre occasion (pluie, baignade, traitement, …).
Trop haut. Votre pH sera « trop » stable. En général avec un TAC trop élevé, le pH sera également trop élevé. Mais comme le TAC permet de limiter les variations du pH, il vous sera plus difficile de le faire baisser ! D’autres effets secondaires résultent d’un TAC trop élevé comme une eau qui devient trouble et l’apparition de dépôts de tartre sur la ligne d’eau notamment.
Le Tac permet donc de « tamponner » l’eau de votre piscine. Une eau non « tamponnée » ou trop faiblement aura un pH instable. Celui-ci aura souvent tendance à augmenter, malgré les traitements pour le rectifier. Il est dans ce cas conseillé de vider une partie de l’eau du bassin.
Comme un TAC bien réglé permet de stabiliser le pH, veillez à toujours d’abord ajuster le TAC avant de vous attaquer au pH. Tant que le TAC n’est pas bon, inutile d’ajuster le pH. Ce serait peine perdue puisqu’il va de nouveau varier à la 1ère occasion !
Notre technicien pourra mesurer le TAC et ainsi vous conseillez pour l’entretien de votre piscine. N’hésitez pas à nous porter une bouteille d’eau ( eau plate non gazeuse ! que vous aurez rempli avec de l’eau de votre piscine) !
La mesure du PH
Le PH est à mesurer toutes les semaines. C'est le degré d'acidité de l'eau. S'il est trop bas ou trop élevé, il entraîne une baisse d'efficacité des produits d'entretien et des mauvaises odeurs. Il doit se situer entre 7, 2 et 7, 6. Pour vérifier le pH, on peut utiliser des comprimés, réactifs liquides, pH-mètres ou bandelettes.
En plus de vérifier le pH toutes les semaines, on retire quotidiennement les saletés de l'eau à l'aide d'une épuisette ou d'un robot aspirateur.
Reste à traiter l'eau en utilisant deux systèmes complémentaires. Côté filtration, on utilise des filtres à sable, à cartouche ou à diatomée qui récupèrent l'eau sale aspirée puis envoyée par les skimmers.
La stérilisation, elle, permet de garder une eau saine en la débarrassant des substances polluantes tels les pesticides, pollens ou produits solaires. On évite le chlore, irritant pour les muqueuses et les yeux. à la place, on préférera employer du brome, idéal dans une piscine chauffée, ou plus écolo, l'oxygène actif . Plus coûteux, l'électrolyse au sel : l'eau contient un peu de sel qui, par électrolyse, sera transformé en désinfectant puissant mais non agressif.
Tous les piscinistes sont d'accord : à 80 %, le traitement de l'eau est assuré par l'action mécanique du filtre. Pour garder une eau limpide, il faut donc investir dans un système de filtration performant. D'autant qu'en améliorant la qualité de filtration, on parvient à une gestion raisonnée de son bassin en évitant un surdosage de produits chimiques et en simplifiant la maintenance. Le temps de filtration est proportionnel à la température de l'eau. Plus il fait chaud, plus on filtre ! (Le temps de filtration se calcule en divisant la température de l'eau par deux : par exemple, le filtre doit fonctionner au moins 13 heures lorsque l'eau est à 26 °C.)
Filtrer l’eau de votre piscine est essentiel mais insuffisant pour avoir une eau claire et limpide. Il vous faudra aussi l’assainir en la désinfectant. Un bon traitement piscine s’impose ! Pour ce faire, des procédés ou produits chimiques dédiés permettront d’éliminer algues et champignons qui seraient tentés d’y proliférer.
Les différents traitements
Le chlore
On parle ici du traitement le plus connu du grand public, au point que son odeur est associée à la piscine.
Pourquoi lui ?
Tout simplement à cause de son efficacité et surtout de son bon rapport qualité/prix.
Sans trop verser dans la chimie, il est bon de savoir que les produits chlorés font partie de la famille des halogènes. Ce sont des désinfectants et oxydants très puissants dans la lutte contre les bactéries, les champignons, les virus et les matières organiques.
Son efficacité est maximale dans des eaux très acides (PH très faible) et le devient moins à mesure que le PH augmente. Un compromis doit donc être trouvé afin d’avoir une bonne efficacité tout en ayant une eau supportable par les baigneurs.
Le PH idéal se situe donc à 7,2.
Un grand avantage est son pouvoir de rémanence. Il purifie l’eau, mais détruit également les germes au fur et à mesure de leur apparition.
En utilisation régulière, le chlore a de bonnes propriétés algicides.
Son principal avantage est son prix. Peu cher, un galet suffit en général pour une semaine de traitement. C’est le traitement le moins onéreux du marché.
D’une utilisation très simple. Les galets sont très pratiques à utiliser et proposent une action complète sur l’ensemble des germes.
Le brome
Le brome est un puissant oxydant et désinfectant.
Il permet une action complète sur l’ensemble des germes, éliminant les bactéries, virus, champignons et autres matières organiques amenés dans l’eau de votre piscine
Un confort de baignade supérieur par l’absence d’effet irritant et d’odeurs.
Tout comme le chlore, le brome a aussi un pouvoir de rémanence.
L’action du brome est triple. C’est un désinfectant, mais aussi un oxydant et un algicide. Utilisé régulièrement, il vous permettra de diminuer les besoins en produits complémentaires, moins d’algicide notamment.
Peu sensible aux ultraviolets (U.V.) du soleil, le brome n’a pas besoin, contrairement au chlore, d’être stabilisé. L’eau étant donc moins chargée, son renouvellement peut-être plus espacé.
Il reste efficace dans des eaux plutôt chaudes et jusqu’à des températures élevées.
Même avec un PH de votre eau élevé, le brome reste actif. Si votre eau a un PH de 8, le chlore reste actif à 20% alors que le brome reste actif à 80%.
L’électrolyse au sel : écologique, simple et efficace.
Sans produits chimiques, le plus simplement possible,
Comment ça fonctionne ?
1 - Introduisez dans votre bassin 4 à 5 grammes de sel par litre d’eau, le tout sous forme de pastille pour que ce soit simple.
2 - Mettez votre filtration en marche.
3 - Le sel sera transformé par électrolyse en chlore actif naturel, appelé hypochlorite de sodium. Ce dernier éradiquera les micro-organismes, germes et autres bactéries.
Une eau salée se traite donc presque toute seule.
Pas tout à fait, puisque sans l’électrolyseur, rien ne se passe.
L’eau circule entre les électrodes en titanes recouvertes de métaux précieux afin d’être traitée. La diffusion de la quantité de chlore dans votre eau est gérée à l’aide d’un boitier de commande pilotant une cellule d’électrolyse.
La production du chlore est naturellement renouvelée en permanence. C’est donc une solution écologique et naturelle, mais surtout économique puisque le procédé se recycle constamment.
L’électrolyseur gère le traitement piscine automatiquement et en continu. Pas ou peu d’intervention humaine, donc un traitement grandement simplifié.
Une eau de très bonne qualité, saine, sans mauvaises odeurs et sans risques d’allergies.
Pas d’irritations des yeux, de dessèchement de la peau ou de décoloration des maillots.
L’électrolyseur en place et l’injection initiale de sel faite, le coût du traitement est extrêmement faible.
Mis en œuvre directement sur le système de filtration, ce procédé est compatible avec tous les types de piscines.